Un nouveau départ (Libre)

Traînant sa valise derrière elle et rajustant ses lunettes de soleil, Evangeline marchait sur le trottoir humide d'une fraîche pluie jusqu'à se que ses talons frôlent un tapis de couleur carmin et entrèrent dans un grand hôtel paraissant luxueux au premier coup d'oeil. D'un pas vif et silencieux, la jeune femme s'avança jusqu'à la réception où elle déclara son nom suivi de son prénom en attente d'une chambre qu'elle avait réservé quelques heures plus tôt. Dans un maigre sourire, elle tendit la main pour prendre les clefs qui lui étaient destinées pour sa chambre pour ensuite reprendre sa marche vers les ascenseurs. C'est du même pas habituel qu'Eva traversa rapidement le couloir sombre à très faible lumière rendant des couleurs pourpres aux murs et au sol moquetté avant qu'elle ne trouve sa chambre... La chambre n°204. Elle l'ouvrit avec l'aide des clefs qui lui avaient été donné en bas et entra.

La pièce principale était baignée de lumière, le soleil touchant la fin de l'après-midi, la lumière traversant la vitre du bacon pour éclairer sa chambre. Pourtant, la jeune femme traversa à grand pas l'endroit pour fermer d'épais rideaux, la plongeant dans le noir. Dés que ce fut fait, elle tendit une main dans le vide, pointée vers l'interrupteur qui ne tarda pas à allumer les lumières de la pièce, une autre main ayant déjà récupéré la télécommande de la télévision qui était de l'autre côté de la pièce par la seule force de sa pensée et mis les informations. Evangeline, une oreille attentive à ce que racontait la chaine de télévision, se dirigea vers la salle de bain, qu'elle alluma normalement cette fois-ci et retira ses lunettes tout en se passant une main dans les cheveux pour les remettre dans l'ordre.

Elle revint ensuite dans la pièce principale et s'assit sur son lit, lassée et contente de reposer ses jambes, les yeux fixés sur l'écran déroulant les nouvelles de la journée. De nouveau, elle tendit la main vers l'endroit où elle avait posé la télécommande précédement avant qu'elle ne vienne à elle pour ensuite monter le son. Les informations parlaient d'un bus qui s'était renversé sur une des plus grosses avenues de New York, bloquant la moitié de la voie. Satisfaite de son travail, Eva ne pu s'empêcher de lacher un petit sourire ravi, le fait qu'elle ait réussi lui paraissant impossible. Bloquer la circulation, c'était ça son but ultime? Non... Juste voir pendant combien de temps elle peut trainer derrière elle un bus contenant une cinquantaine de personnes. Environ un dizaine de mètre avant de commencer à souffler. Pas mal, il y a de quoi s'auto-congratuler. Soit, elle suivait du regard les images défilant sur on écran lorsqu'on frappa. La jeune femme se leva alors et alla ouvrir.

- Je peux faire quelque chose pour vous?

» Ce sera pour une autre fois. (Libre)